Introduction.

 

les interférences structurelles: 

       Ma théorie m'a été inspirée par le rapprochement que j'ai fait entre des éléments des théories de l'information,  (analyse structurelle des processus selon J.D.Warnier, analyse relationnelle Merise de H.Tardieu, A.Rochfeld, R.Coletti, G.Panet, et G.Vahee, et la structure selon l' analyse objet), et des domaines qui ont été mes centres d'intérêts : les arts musicaux (en particulier, le piano, le violon, le chant et l'orchestration) , les arts plastiques (en particulier le dessin , la peinture et la sculpture, mais aussi la bande dessinée), l'organisation de l'entreprise, le droit , l'informatique... .  J'ai démontré l'applicabilité de cette théorie dans tous les domaines artistiques, mais aussi dans les domaines macro-économique quantitatif   et macro-social quantitatif, ainsi que dans les domaines physique et chimique ou encore pour les divers domaines en "....logue". Elle stipule que les structures d'un point de vue sur un domaine peuvent être appliquées sur d'autres domaines ce qui permet de raisonner de façon heuristique par analogie  sur ces autres domaines  et de découvrir ainsi de nouveaux aspects dans des  domaines pourtant supposés bien connus.  C'est sans doute plus confortable de se concentrer sur un seul domaine de connaissances, je n'ai pas eu cette chance, mais ma théorie des interférences structurelles m'a permis de faire la synthèse  d'expériences et d'observations éparses et d'ouvrir des horizons innovants. Dans l'éclectisme, pour faire évoluer la pensée vers le haut, la meilleure issue est dans l'approfondissement du recul. Cela ,  l'informaticien  rompu à l'exercice de l'analyse relationnelle et objet, y est particulièrement accoutumé.

 

Plongé à la naissance dans la cocotte magique artistique, je n’ai pu m’en échapper…Je plaide donc non coupable, ou plutôt les circonstances atténuantes, pour les essais qui suivent.

En effet, les arts, musicaux et visuels, je suis tombé dedans quand j’étais petit. L’analyse informatique et les méta modèles ont été mon plat professionnel quotidien. Des études approfondies ont flatté mon goût spontané pour la théorie.

Il m’était inévitable de faire des rapprochements.

Né et nourri dans un nid musical, entouré d’artistes, et de personnes proches de gens célèbres, (voir mon essai : « à une poignée de mains ») il m'était impossible de n’être pas imprégné par l’essence de l’art et par la recherche de l’absolu. L’Asthme m’a contraint à m’entrainer à comprendre vite l’essentiel pour rattraper les retards de formation dus aux crises. Le goût de la théorie est né avec cette habitude d’aller à l’essentiel.  La pratique du piano et l’écoute des musiciens dès le plus jeune âge, cela a été l’apprentissage de l’interprétation.  L’interprétation d’une œuvre musicale, tout comme la réalisation d’une œuvre plastique, c’est d’abord : -L’analyse de l’essentiel dans la partition ou le paysage, -puis l’analyse de l’état d’âme de l’artiste. Comme le dit Oscar Wilde, un portrait réussi, c’est le portrait de l’âme de l’artiste.  L’essentiel de l’œuvre et de mes ressentis devenaient une habitude.

 

 La pratique musicale était déjà l’apprentissage de l’interprétation, d’un nouveau langage et d’une introduction à la codification. Le goût pour le dessin c’est la découverte de la créativité dans tous les arts : en art plastique comme en musique ( essai « sur l’histoire de la forme en art plastique »). L’exemple de mon père, travailleur ininterrompu, exigeant en qualité, et créant, en indépendant, sa propre activité, c’est l’esprit d’entreprise qu’il suscitait. Il m’a fait rêver de créer une entreprise, J’ai dû attendre quarante ans pour y parvenir. Acheter des biens immobiliers, les restaurer, les mettre   aux normes et les rerevendre, c’était une revanche sur le fait que mon père n’a jamais eu les moyens d’acheter un bien immobilier, mais c’était aussi déjà une ébauche d’entreprise. J’ai dû attendre quarante ans pour parvenir à créer une SARL et une SCI. L’enseignement auprès d’étudiants, c’est le goût de l’explication et de son adaptation aux interlocuteurs.

 Le stage en organisation dans une faïencerie d’art tournée vers la qualité jusqu’à même la composition de la terre selon l’ancienneté des décors, c’est l’enthousiasme pour l’organisation autant que pour l’esthétique. L’informatique chez le plus grand constructeur, c’est l’apprentissage d’une profession mais d’abord de l’usage de codes, de langages nouveaux, de la structure des systèmes d’exploitation, et de la démarche analytique. L’exploitation et le développement des connaissances dans ces domaines, c’est l’entrainement acquis grâce au rôle de cadre et d’enseignant en entreprise puis en centre de formation. La poursuite d’études d’abord en droit, comptabilité et markéting, puis en finances et contrôle de gestion, puis en organisation, avec une orientation de plus en plus théorique rejoignant la méta modélisation, c’est le développement de la recherche des structures fondamentales (essai « la cohésion sociale et sa dualité avec l’action économique »).

L’habitude d’aller à l’essentiel conduit à créer un réflexe d’analyse. Analyste, j’utilise des outils tirés de la théorie des systèmes d’information : Les structures en analysant l’action à réaliser, les entités et les relations dans les processus d’action, et l’analyse objet dans les modélisations. L’influence des théories des systèmes d’informations est d’actualité et inévitable pour les praticiens

Musique, dessin, peinture, puis enseignement, puis organisation, droit, markéting, puis informatique, codification, systèmes et analyse, et enfin gestion immobilière, puis création d’entreprise, tout cela conduisait inévitablement à la prise de recul pour embrasser le facteur commun à tous ces domaines : la structure. (D’où l’essai   sur «  les structures et les interférences structurelles »). L’encadrement en entreprise puis celui d’étudiants a conduit à la conception de la « dualité quantitative entre la cohésion sociale et le développement économique » qui utilise la théorie des interférences structurelles. Le goût pour les arts plastiques a conduit à théoriser « la modélisation de la forme à travers les âges » qui fait ressortir lui aussi les interférences structurelles. L’observation et la prise de recul dans la réflexion a conduit   l’essai sur « la perspective dynamique » (permettant de représenter le temps sur un support à deux dimensions) qui est une variation sur la structure picturale. Tous ces essais sont dans une cohérence structurelle avec pour facteur commun ma théorie des interférences structurelles.

Mais le goût de l’art c’est comme une fringale. L’observation et le crayon qui me démangent ont suscité des nouvelles illustrées comme « les mémoires d’un bébé », ou comme « la légende de l’or blanc (le sel de Guérande)» et comme les guides de la « communication », du «  golf » ou de « l’entrainement au chant » ou encore comme les albums «  touristiques », les albums de « groupes divers », et les collections de dessins de « portraits » , « d’attitudes » et les « aquarelles » diverses. Le carnet et le crayon à la main, c’est un sport comme un autre !

La création est une addiction qui reste bénigne tant que l’on garde suffisamment de bon sens. La création des essais : sur l’histoire de la forme en arts plastiques, sur la perspective dynamique puis sur la cohésion sociale , cette création n’est pas autre chose que des applications de ma théorie sur les interférences structurelles qui a pour origine la logique et la culture informatique rapportée à la diversité des disciplines d’observation du réel.

 

 

***Fable biographique de l’entresol.

Gaël, Clara, mes chéris, cette fable biographique vous la trouverez sous ce titre "à une poignée de mains" avec comme sous titre "l'entresol".

Biographique, oui parce que je l'ai vécu. Fable, aussi parce que ces faits ont été générateurs de conclusions toutes personnelles.

Cette histoire en forme de fable reprend une histoire réelle mais ce n’est pas une comédie romantique, il ne s’agit pas d’y exposer des sentiments. Les sentiments sont trop profonds , délicats et précieux pour être exposés, que ce soit en couple, (un couple a une alchimie unique qui n’est compréhensible réellement que dans le couple lui-même), ou bien que ce soit entre parents et enfants,  (l’alchimie y est aussi délicate et compréhensible seulement par la famille , et encore…). Il s’agit donc tout au plus de quelques petites expériences vécues, et constituant des souvenirs édulcorés. A l’entresol, (c'est-à-dire entre le rez de chaussée et l’étage de réception, c'est-à-dire le second étage), on se trouve à une poignée de main de grands personnages. Quel effet cela a-t-il sur notre vie ? Dans la classe moyenne où mes parents m'ont offert de vivre, j’ai vécu  en compagnie de fils , filles, pères mères, amis ou amies à une poignée de mains de:

           Artistes ou personnes célèbres :

1 Cinéaste français, 2 joaillers français,1  peintre russe, 1 dessinateur de BD,  1 dessinateur humoristique, 1 professeur du conservatoire de Paris,1 chanteuse du show Bizz, 1 danseuse vedette de l’Opéra de Paris, 1 danseuse vedette des folies Bergères,

          Responsables d’entreprises :

 1 Directeur général d’une entreprise du Cac 40, 1 Directeur d’une entreprise internationale, 1 directeur d’une entreprise de brasserie internationale,

          Des pionniers :

1 pionnier de l’aviation, 1 pionnier de la marine,

          Des penseurs et des savants :

1 philosophe, 1 vétérinaire en chef du zoo de Paris, 1 ornithologue,

          d'un champion sportif :

  • champion international,

          de grands hommes restés inconnus :

  • deux professeurs d’art et artistes et un   professeur de sciences naturelles.
  • J'ai eu  en outre la chance ,étant adolescent ,d'assister à un spectacle proposé par Buffalo Bill, de profiter d'une conférence présentée par Paul Emile Victor, ainsi  que  de conférences de Jean Rostand,  de bénéficier d'une visite personnalisée du musée du papillon, et plus tard  et de passer un été dans une maison décorée par Edgar Chahine où les caméléons étaient, au plafond,  décoratifs et répondaient aux peintures murales de l'artiste.

Cela a été  un chaudron magique principalement artistique, mais aussi éclectique.

Après tout une rumeur court selon laquelle la moitié de la population française serait descendue plus ou moins vite de Charlemagne, alors rencontrer ses descendants n'a rien d'étonnant. Ce qui laisse supposer toutefois que Charlemagne était, du point de vue quantitatif, un don juan champion dans sa catégorie).

 

En fin de compte mes mots préférés sont  enseignement, entreprise, art et créativité.

L’enseignement

Certains sont cuisiniers, mécaniciens électriciens, que ce soit comme ouvrier ou comme ingénieur. Moi je suis enseignant : enseignant en français, en anglais, en physique, en mathématiques, en armes spéciales, en programmation, en analyse, en logiciels, en recherche opérationnelle, en bridge, en comptabilité, en création d'entreprise, en dessin, en peinture. Je suis d’abord enseignant  que ce soit comme exécutant, comme chef de travaux, comme chef de section militaire, comme chef de centre de traitement informatique ou comme bénévole. Enseignant, j’ai écrit un poème sur le participe passé employé comme adjectif, j’ai fait pratiquer du RAP en serinant la comptabilité analytique, j’ai fait pratiquer du jazz en dévoilant les entités en analyse relationnelle. L’enseignement est un jeu passionnant.

L’entreprise

Certains sont rentiers, d’autres sont exécutants, avec mon épouse, moi je suis entrepreneur. Entrepreneur en immobilier, d’abord, achetant des maisons en tristes état, les restaurant, les rééquipant, puis les revendant, achetant des résidences secondaires, les équipant, puis les revendant plutôt que de louer pour les vacances. Entrepreneur dans les services en créant une SA et une SCI gérée avec brio par mon épouse. « Son mec à elle il lui parle de peinture, ou bien d’entreprise, ou bien d’immobilier, comme on parle d’aventure », pourrait elle dire. J’ai été bénévole à l’aide à la création d’entreprise. La passion de l’enseignement, de l’entreprise, de la création, ce sont mon père assisté de ma mère qui m’y ont fait goûter. Ce sont des mets qui développent la gourmandise.

L’art

Ecrire, dessiner, peindre, chanter pianoter, gratter le violon, ce sont des loisirs mais aussi des addictions. J’ai le crayon qui me démange alors je croque  un petit peu. J’ai la musique intérieure qui me chatouille, alors je joue ou je chante un petit peu , j'ai les neurones qui bouillonnent alors j'écris  un petit peu. La danse c’est comme le sport, c’est le corps qui jubile. La pratique de l’art est un mode de vie plus qu’un exercice. Qu’en reste t’il si ce n’est la joie de faire.

La créativité

Penser par soi même avant de se laisser influencer par les écrits des autres ! être créatif dans la réflexion avant de se confronter aux autres, c’est innover dans sa pensée, dans sa cohérence, dans sa joie d’être. Être essayiste, c’est construire une pensée originale, structurée et offrant un nouvel éclairage. Qu’importe l’insuccès commercial. Il est décevant mais n’implique pas un défaut de qualité. C’est une carence dans la communication et non pas dans la signification. Et si la mode du jour  est à la publication, un jour reviendra celle du besoin de signification. Ce qui compte c’est de ne pas dépendre du succès commercial pour disposer de ressources permettant de vivre. Alors on peut penser par plaisir, pour la joie de penser.

 

Voici,les réalisations scripturales et picturales que j’ai pris plaisir à fignoler :

Les essais

  • La théorie des interférences structurelles. Elle est étayée et démontrée par… :
  • Le mémoire de DEA sur l’informatique, le droit et l’organisation(mémoire de DEA paris 1 la Sorbone).
  • La modélisation de la forme (l’histoire de la forme dans les arts plastiques :édition Sydney-Laurent).
  • La perspective dynamique (comment peindre la vitesse : revue Ligéia n° 80) ;
  • La théorie de la cohésion sociale (macrosociologie, macroéconomie, la dualité : Editions Spinelle).

La biographie

  • L’entresol (à une poignée de mains).
  • Les mésaventures d’un bébé.

Les textes divers

  • La légende de l’or blanc (histoire du sel de guérande)
  • Moâ et Dieu
  • Le Bridge un jeu incredible
  • Le Covid
  • Les proèmses
  • L’intelligence artificielle et la culture
  • Les réflexions diverses (l’art, le sport, originalité, l’addiction, la plaisanterie)

Les dessins et peintures

  • Les portraits (de quidams et de stars)
  • Les attitudes et silhouettes
  • Les paysages
  • Les bandes dessinées (l’humour chien avf, et les petits hommes verts)
  • Les histoires sans paroles (famille, cinéma, courtisée, examens)
  • Les guides (la communication, le golf, le chant, la gym douce)
  • Les albums touristiques

Pour l’instant, c’est tout. Bisous à vous deux Clara et Gaël mes chéris, et mon message est que les échecs ne sont pas irréversibles.

 

La vie s’écoule

 

La vie s’écoule avec des taches de rouille que l’on essaye de masquer. Le problème c’est quand une de ces taches fait un trou trop important. Alors on se tourne vers la médecine avec insistance. Mais La médecine, peut être pas pour elle  , mais en tous cas pour quelques médecins, le patient est l’objet de ses soins, c'est-à-dire qu’il doit souvent avoir la patience de subir d’être traité comme un objet infantilisé, (car non informé à l'avance des souffrances, des risques et des résultats du traitement et des alternatives de solutions entre lesquelles choisir), et non pas comme un individu responsable de ses choix de vie, de ses envies et de sa fin de vie. Le choix de sa fin de vie devrait être le droit le plus sacré de l'individu, sans qu'il soit infantilisé jusqu'à devoir en rendre compte. La vie c'est comme un film, cela bouge tant que le moteur tourne. Dès qu'il n'y a plus de courant, l'être se fige comme une photo: le temps s'est arrêté pour lui. Mais dans les cerveaux de ceux qui l'ont connu, le film recommence, se déforme, revient impromptu par moments. L'être semble revivre par personne interposée. pour l'entourage, c'est le souvenir avec le phénomène de la restructuration  du souvenir.

Pas facile de gérer réellement la fin, il reste  le paysage de ce que l’on a vécu lorsque l’on se retourne, mais aussi le déroulé du ruban de la pensée.

Alors Dieu ou le hasard? Le hasard selon Epicure, c'est ce qui est  mais qui aurait pu ne pas être, selon Spinoza, le hasard c'est ce qui ne pouvait pas ne pas être, selon Einstein, c'est Dieu qui se promène discrètement, pour moi, le hasard c'est d'abord à mes yeux la surprise du chef, c'est ensuite à la réflexion la somme des probabilités issues du big bang.

Dans l’aristocratie concrète, il y a eu la noblesse d’épée et la noblesse de robe. Dans l’aristocratie abstraite, il y a la noblesse de la connaissance scientifique et la noblesse de la pensée. L’oiseau fait son nid, l’homme creuse son trou avant de s’y ensevelir, mais il s’entoure en pensée de ses jouets préférés, comme les pharaons autrefois.

 

Finalement, être à une poignée de mains des grands de ce monde ,  c’est être jalousé par les uns (les humbles), et méprisé par les autres (ceux qui croient  appartenir à de hautes sphères), c’est pourtant à l’entresol , c'est à dire  dans la "classe "moyenne ,qu’est la trame solide du tissu social  organisé, sain et solidaire! Y naître c’est une chance énorme, y demeurer cela se mérite en dépit des obstacles, en gardant une volonté au service de sa propre conscience, et en évitant les chemins pervers.

Clara, Gaël , vous avez eu la chance énorme de naître et de vivre dans la classe moyenne. Dites merci à vos parents d’abord Xavier et Audrey, puis Audrey et Christophe. Être de la classe moyenne, il n’y a pas de quoi en être fier, mais il n’y a surtout pas de quoi en avoir honte. Y naître c’est un hasard  très favorable, y rester cela nécessitera courage et persévérance. Être de la classe moyenne, ce n’est pas une question de richesse ni même d’aisance, c’est une question d’éducation  de la part de vos parents puis  de volonté  de votre part de vous y accrocher. Dans la classe moyenne il y a des gens pauvres mais dignes, et aussi des gens aisés, il y a des gens qui plastronnent, d’autres qui poursuivent leur chemin avec modestie et parfois avec un mérite admirable. C’est l’éducation et la volonté qui fait la différence.

Clara, Gaël, mes chéris, bisous à vous deux, Papy Bertrand.

 

 

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